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« La santé consiste dans l’harmonie des relations énergétiques d’information entre l’individu et la nature ».
Dr Youri Kheffeits

C'est quoi la géobio ?

Le mot « géobiologie », étymologiquement, vient du grec : « Geos » qui signifie « la Terre », « Bios » qui signifie « la vie » et « Logos » qui signifie la création, la vibration, ou encore le discours . Par extension, c’est l’étude de l’influence du sol sur tout ce qui est vivant (homme, animal, végétal). La géobiologie moderne est une science du vivant qui étudie l’influence des rayonnements terrestres, et de toutes les pollutions créées, inventées par l’homme, tels que les matériaux de construction, les nouvelles technologies, de manière globale toutes les nuisances électromagnétiques et chimiques. Un géobiologue est ainsi considéré comme un médecin de l’habitat.

Deux approches complémentaires de ce métier : l’approche scientifique, technique, fondée sur des mesures, des normes, des recommandations, à l’aide d’appareils de mesure professionnels. Et une approche plus « subtile », la détection sensible, qui est un art ancestral basé sur une perception sensitive des rayonnements naturels.

Par ces deux approches, je vous propose une analyse et un diagnostic de votre lieu. Je peux vous conseiller sur les meilleurs moyens de vous protéger et de réduire l’impact des nuisances électromagnétiques et naturelles, sur vous, votre famille, vos animaux.

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Un peu d'histoire sur la Géobiologie

En remontant le fil de l’histoire de la géobiologie, on observe que lors de l’implantation de ses campements dans ses lieux de vie, l’homme cherchait un emplacement où régnait l’équilibre. La nature, les animaux lui servaient de guide, il y avait une relation étroite entre eux.

L’homme de Tautavel (1 million à 400 000 ans avant JC) pratiquait déjà la géobiologie en choisissant une grotte, bien exposée pour sa défense et favorable à l’ensoleillement. Dans la civilisation grecque , Hippocrate écrivait que « Celui qui veut perfectionner l’art de guérir considèrera les causes extérieures qui agissent sur le vivant. Il devra s’enquérir de la qualité de l’eau, s’instruire comment l’endroit est disposé par rapport aux vents, aux hivers, aux couchers de soleil, s’informer de l’état des sols ».

Dans les civilisations amérindiennes, d’après les traditions, des chevaux étaient lâchés et on observait l’endroit qu’ils affectionnaient. Ce lieu était choisi pour établir le campement. D’autres civilisations faisaient paître des moutons sur un site puis certains moutons étaient sacrifiés. Si leur foie était sain, une fois examiné, l’emplacement était propice au campement.

D’autres lieux étaient choisis pour les cultes aux dieux, ils n’étaient pas définis au hasard. L’endroit était souvent désigné par des initiés (prêtres, sorciers, druides). En France ou en Europe, on trouve encore des mégalithes, des menhirs, des dolmens. D’autres civilisations bâtissaient des pyramides, pratiquaient le Feng-Shui pour les Chinois, le Vastu Shastra pour les Indiens. Les Grecs et les Romains tenaient eux aussi compte des énergies du lieu. Chez les romains, l’architecte Vitruve (-100 avant JC) disait « Quand on veut bâtir une ville, la première chose qu’il faut faire est de choisir un lieu sain ».

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Science du vivant, art ancestral

Des romains au début du 20ème siècle, la géobiologie a peu évolué. Ce sont des prêtres catholiques qui ont fait bouger les choses. Notamment l’abbé Bouly, qui s’est distingué en recherchant des obus non explosés grâce à sa montre à gousset. C’est lui qui a inventé le terme de radiesthésie (étude des radiations). Ensuite, ce fut l’abbé Mermet qui, dans les années 30, acquit la célébrité en trouvant sur plan, à distance, l’eau ou le pétrole présents sur un terrain. Il a inventé le pendule. Vinrent ensuite les médecins, avec d’abord le docteur Peyré, en 1940, qui découvrit un réseau de rayonnements venant de la terre. Puis les docteurs Hartmann et Curry, dans les années 50, (docteurs allemands) découvrent 2 nouveaux réseaux. Ces réseaux telluriques sont comme des filets dont le maillage est variable (de quelques cm à des dizaines de cm).

Autrefois, on choisissait l’emplacement d’un habitat pour ses caractéristiques et ses prédispositions (selon son sous-sol, le site). Les rythmes, les proportions, les matériaux et leur disposition, chaque paramètre avait un sens. L’objectif étant bien sûr de construire un édifice au service de l’homme. Mais depuis quelques décennies, nous construisons rapidement des édifices, un peu n’importe où, parfois n’importe comment. Avec des matériaux inertes ou inadaptés, le tout sans grande conscience des notions fondamentales de la géobiologie. Nous emménageons souvent dans des maisons anciennes, sans en connaître l’histoire ou les nuisances. Nous vivons parfois au-dessus d’un courant d’eau souterrain, ou d’une faille, sans le savoir… Et les réseaux telluriques qui se croisent sur toute la surface du globe terrestre se trouvent aussi dans notre salon, ou dans notre chambre.

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Nuisances électromagnétiques

Les sources d’émission de champs électromagnétiques sont de plus en plus nombreuses dans notre environnement quotidien. Sans le savoir, nous pouvons être exposés à des champs électromagnétiques très importants, dont la nocivité sur la santé a été scientifiquement prouvée. Les troubles les plus fréquemment constatés sont les troubles neurovégétatifs (trouble du sommeil, fatigue chronique, maux de tête, nervosité, stress…). Le Centre International de Recherche contre le Cancer reconnaît un risque multiplié par 2 des leucémies infantiles parmi les enfants exposés à des champs magnétiques proches de 4 mG (milliGauss). Autres conséquences sur la santé : pathologies cardio-vasculaires, cancers, troubles neurologiques (dépressions, suicides), avortements spontanés…

Dans notre environnement quotidien, les sources les plus fréquentes de nuisance électromagnétique sont :
– les réseaux de distribution d’électricité (des lignes à haute tension aux prises électriques),
– l’installation électrique domestique,
– les antennes relais de téléphonie mobile,
– les téléphones portables (GSM), les téléphones sans fil (DECT),
– les réseaux informatiques sans fil (Wlan, Wifi et Wi-Max),
– les ordinateurs portables et les périphériques (imprimantes, disques durs externes…),
– la plupart des babyphones,
– les consoles de jeu (surtout les consoles sans fil),
– les fours à micro-ondes, les tables à induction,
– les radio-réveils (ainsi que certaines lampes),
– les rallonges électriques (surtout derrière la tête de lit ou sous le lit).

Si vous habitez dans un appartement ou une maison en mitoyenneté, votre voisin utilise peut-être un téléphone sans fil (DECT) dont la base émet en permanence ? Un baby phone, un micro-ondes, du WiFi pour son informatique ? Ou encore une télé contre le mur de votre chambre ? Tous ces rayonnements traversent les murs.

Une prise de terre inexistante ou mauvaise : la prise de terre est un élément essentiel de l’installation électrique. Elle a un rôle de sécurité (protection par rapport aux risques d’électrocution) et également un rôle de neutralisation des champs électriques. C’est un des premiers éléments à vérifier dans une maison.

Il est important de préciser que les risques dépendent de l’intensité des champs électriques et magnétiques et de la présence simultanée de ces 2 champs. Mais aussi du temps d’exposition et du moment de l’exposition (pendant le sommeil, la sensibilité est plus forte). Bien sûr, la sensibilité individuelle peut être très différente selon les personnes.

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Qualité de l'air

J’aime à rappeler une évidence : nous respirons 100% de notre temps ! Si l’on parle chiffres, cela correspond à 12 000 litres par jour d’air inhalé (15 kg). A savoir qu’un enfant inhale 2 fois plus d’air qu’un adulte et de ce fait, il absorbe 2 fois plus de polluants…

La qualité de l’air intérieur dépend à la fois du bâtiment et de ses occupants. Elle dépend du bâtiment à travers les caractéristiques de la construction : environnement extérieur, sous-sol, isolation, matériaux de construction. Et aussi les systèmes de ventilation, chauffage, éclairage, climatisation. Les activités des occupants influent sur le bâtiment : respiration, sudation, fumée, animaux, cuisson. Ainsi que les équipements choisis (électroménager, mobilier, ordinateur) et les produits d’entretien utilisés.

Aussi, il n’est pas étonnant que plusieurs études scientifiques montrent que l’air est souvent plus mauvais à l’intérieur qu’à l’extérieur d’un bâtiment. Cela peut venir de :
– l’émission de COV (Composés Organiques Volatils) que l’on retrouve dans la plupart des produits de décoration (peintures, lasures, vernis, moquettes, etc.),
– de nettoyage, de désodorisants (encens, papier d’arménie, bougies, etc),
– des matériaux de construction (isolants, colles, etc).
Se rajoute à cette liste l’exigence d’efficacité thermique, qui nous pousse à confiner nos maisons pour éviter les pertes de chaleur. Nous sommes confrontés à un réel casse-tête !

Parmi les solutions face à ce problème de pollution, la première est l’aération. Au moins 10 mn par jour, et de préférence le matin (avant que l’air extérieur ne soit trop pollué par la circulation routière et autres nuisances). Aérer et ventiler, afin que l’air intérieur ne soit ni trop humide ni trop sec, pour le renouveler autant que possible. Dans les autres gestes importants, vérifiez les étiquettes des produits que vous utilisez, les composants utilisés et le taux de COV.

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Nuisances naturelles

Cela peut paraître étrange de faire coïncider ces deux mots : « nuisances » et « naturelles ». Et pourtant, oui, tout ce qui provient de la nature n’est pas forcément bon pour les êtres vivants. Parmi ces nuisances, les réseaux telluriques, les courants d’eau souterrains, les failles , le radon, etc.

Les réseaux telluriques

Appelés aussi réseaux géomagnétiques. Ce sont des grilles, semblables à des filets, recouvrant la surface de la terre, dont les ondes sont émises par les métaux en fusion à l’intérieur de la terre. Il existe autant de réseaux qu’il y a de métaux. Nous nous intéresserons aux 5 principaux, dont la trame varie de 2 à 10 m et qui ont une influence bioénergétique importante pour les êtres vivants : Hartmann (Nickel), Curry (Fer), Peyré (Or), Palm (Cuivre) et Wissmann (Aluminium).

Ces réseaux ont une origine tellurique mais sont influencés, entre autres, par les rayonnements cosmiques (soleil, lune). Le croisement de deux mailles s’appelle un noeud, et stationner « dessus » pendant son sommeil est néfaste pour la santé. Cela peut engendrer fatigue, dépression, manque de vitalité, de motivation, crampes mais aussi inflammations et infections diverses. La superposition d’un noeud Hartmann et d’un noeud Curry forme un point étoile. Et rester de manière prolongée sur un point étoile provoque des pathologies pouvant être lourdes.

Les courants d’eau

L’eau est indispensable à la vie, mais la présence d’eau souterraine a toujours un effet dévitalisant pour les êtres vivants situés à la surface du terrain. L’effet est d’autant plus marqué que l’eau circule rapidement et qu’elle suit une faille ou une fissure. Un courant d’eau souterrain agit sur les glandes endrocrines (glandes qui contrôlent les fonctions de l’organisme par l’intermédiaire des hormones). Cela peut provoquer asthme, eczéma, maladies ORL, énurésie, cancer…

Les failles

Une faille géologique peut être sèche ou humide (avec ou sans eau), elle est toujours le signe d’un terrain instable et non homogène. Cette instabilité peut fissurer des bâtiments, même si dans la plupart des cas les fissures sont dues à des problèmes de terrain (remblai mal compacté, terrain en pente, mauvaises fondations, etc.). Une faille provoque la variation des rayonnements gamma et infra-rouge ainsi que du champ magnétique terrestre. A savoir qu’une faille invisible mais profonde est plus perturbante pour la santé qu’une faille visible peu profonde.

Les failles favorisent le passage du radon, gaz naturel radioactif, principalement formé par la désintégration du radium. Ce gaz est surtout présent dans les roches granitiques. L’unité de mesure est le Béquerel (le béquerel correspond à une désintégration d’atomes par seconde). En 1987, le radon a été reconnu comme cancérigène pour l’homme par l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé). C’est d’ailleurs la 2ème cause de mort par cancer du poumon dans le monde. Le risque de développer un cancer du poumon est lié à l’inhalation du radon et surtout de ses descendants radioactifs (notamment les polonium 218 et 214). Une exposition à 400 Bq/m3 pendant toute sa vie augmente son risque de cancer pulmonaire d’environ 60%. Et ce risque est multiplié par 25 en cas de tabagisme…

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Autres nuisances

Dans la liste des nuisances du sous-sol, nous pouvons ajouter les cavités, les anciennes carrières, les galeries, les anciennes décharges, les remblais artificiels, les forages profonds, les anciens cimetières, les marécages, les zones inondables…

Autre point qu’il me semble important d’ajouter : la nocivité des rayonnements telluriques est tributaire directement et proportionnellement des nuisances électromagnétiques. Extrait d’un article sur le sujet paru dans « La Revue du Gref » (pdf à lire dans la page « Infos ») : « …il a été constaté, que lorsqu’une éolienne ou un pylône portant des antennes relais se trouve au croisement des zones de failles où circule de l’eau, cela peut entraîner des perturbations dangereuses pour la santé des personnes ou des animaux se trouvant à plusieurs kilomètres de distance car elles sont véhiculées, de façon invisible, par le réseau tellurique. » Aussi, le monde rural est particulièrement concerné, notamment les élevages (lorsque les animaux sont concentrés) ; les animaux sont en effet en contact direct avec le sol. Plusieurs facteurs jouent un rôle important :
– la géologie : croisement de failles, circulation de l’eau, nature des roches,
– la forme des pylônes (hauteur),
– l’emplacement des mises à la terre,
– la puissance des émetteurs et les fréquences concernées.
La combinaison de ces facteurs et leur évolution (par exemple une augmentation de puissance) influent sur l’importance des perturbations. L’installation et la mise sous tension d’antennes relais ou d’éoliennes en des points critiques, par exemple au croisement de failles, provoquent un déséquilibre local du milieu physique. Ce déséquilibre entraîne l’apparition de nuisances que l’on appelle « champs de torsion ».

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